Guillaume Giraudet-Bacchiolelli
Publié le 13 octobre 2020 dans la catégorie Conseils SEO / Aucun commentaire
Les sitemaps sont des éléments importants pour le moteur car ils permettent aux robots de voir un maximum de liens sur le site. Et même des liens profonds difficilement accessibles.
La bonne question à se poser, c'est "Comment bien le construire pour une lecture facilité des chiffres". On vous dit tout sur le sitemap index !
Le sitemap est un sujet au premier abord plutôt simple.
Ce que l’on en sait :
C’est la première question à laquelle nous souhaitons répondre, car nous avons vu des réponses assez hallucinantes sur des sites / blogs / forums SEO.
En effet, il semblerait qu’il faille écrire son sitemap au format XML.
Google est d’ailleurs assez clair dans son aide sur les sitemap, nous avons bien plusieurs formats proposés : XML / RSS, mRSS et Atom 1.0 / Texte / Google Sites.
Il est toutefois important de noter que la version XML est intéressante car elle permet vraiment d’afficher un maximum d’informations complémentaires et que la documentation de Google est plutôt tournée vers ce format. Maintenant un petit fichier texte fonctionnera aussi bien.
Dès lors, il est logique et rapide de se dire que l’on va créer un fichier avec l’ensemble des URL.
C’est effectivement une solution, mais qui n’est pas celle que l’on conseillerai.
En effet, comment savoir quelles URL exactes sont prises en compte ? Quelles sont celles qui ne sont pas indexées ? Comment les distinguer ?
Trop de questions pour que cette solution soit la plus efficace. En revanche, elle a le mérite d’être très rapide à mettre en place.
Ce type de sitemap est trop complexe à réaliser a la main.
En effet, il faut passer par la mise en place de sitemap index.
Ces sitemaps vous nous servir à scinder nos templates de pages et ainsi déterminer quels sont ceux qui sont les mieux indexés par Google.
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<sitemapindex xmlns="http://www.sitemaps.org/schemas/sitemap/0.9">
<sitemap>
<loc>http://www.exemple.com/sitemap1.xml.gz</loc>
</sitemap>
<sitemap>
<loc>http://www.exemple.com/sitemap2.xml.gz</loc>
</sitemap>
</sitemapindex>
Important : l’index doit contenir ses fichiers enfants, compressés au format GZIP.
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<urlset xmlns="http://www.sitemaps.org/schemas/sitemap/0.9"
xmlns:image="http://www.google.com/schemas/sitemap-image/1.1">
<url>
<loc>http://example.com/sample.html</loc>
<image:image>
<image:loc>http://example.com/image-1.jpg</image:loc>
</image:image>
<image:image>
<image:loc>http://example.com/photo-2.jpg</image:loc>
</image:image>
</url>
</urlset>
Important : nous vous conseillons d’ajouter les images dans ce sitemap. Et donc autant de lignes d’images qu’il y en a sur votre page.
Tout dépend de votre stratégie.
L’intérêt réside surtout dans la segmentation de vos contenus par template.
Il est courant de voir des segmentations de sitemap par semaine / ou par mois en fonction du nombre de vos publications.
Pour que cela ait du sens, il faut au minimum disposer de 100 URL par fichier sitemap enfant.
Vous pouvez en plus afficher une segmentation par univers afin d’avoir encore plus de lecture de chiffres.
Du côté des sites e-commerce, le rubricage par catégories au niveau des index est intéressant et ensuite de créer des sitemaps enfants par sous-rubriques.
Il est ici intéressant de segmenter vos univers principaux, expertises ou encore pages d’actualités. Vous pourrez ainsi tirer le maximum de cette recommandation.
C’est là toute la finalité. Il y a beaucoup d’outils avec lesquels nous pouvons lire ces chiffres (en particulier payants), mais le plus simple et le plus rapide est d’utiliser la Google Search Console.
Il faut se rendre dans la vue Index > Sitemaps. Ici vous aurez tout un pannel d’informations clés.
Ici, nous pouvons voir tout l’intérêt de la segmentation dans la dernière colonne « URL découverte ». À droite des datas se trouve un picto avec un diagramme et en cliquant dessus, nous retrouvons toutes les informations dont nous avons besoin pour savoir si les URL de nos sitemaps sont bien indexées ou non.
Comme nous pouvons le voir dans cette image, nous retrouvons ainsi les URL exclues spécifiquement pour ce sitemap.
Nous pouvons donc creuser l’analyse sur ces URL et dégager ainsi des tendances sur les problèmes de prise en compte de certains répertoires.
Cette mise en place est extrêmement intéressante lorsqu’il s’agit d’effectuer un plan de redirection lors d’une migration. Vous pourrez ainsi savoir quelles sont les URL qui ne sont d’ores et déjà pas prises en compte par Google et creuser pourquoi.
Les actions qui en découlent sont propres à chaque site, mais avec cette mise en place, vous aurez déjà de la matière pour enquêter !
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